Uniatox
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Pour tous

J’aimerais prévenir la rechute

Il n’y a que la personne elle-même qui peut mener à bien une démarche en prévention de la rechute. Mais il est possible qu’elle n’y parvienne pas toute seule.

Uniatox est là pour vous!

En quoi ça consiste?

Le programme s’adresse aux adultes qui ont suivi une démarche de réadaptation (interne ou externe) ou qui vivent une période significative de maintien des changements dans leur consommation (abstinence ou contrôle de la consommation). Les personnes qui s’inscrivent dans ce programme veulent éviter de retomber dans leurs anciennes habitudes de consommation et ainsi accroître leurs possibilités de réussite vers une démarche de mieux-être.

La personne est donc amenée à augmenter ses connaissances, sa compréhension et ses compétences face aux risques qu’elle encourt en adoptant certains comportements. Les interventions de ce programme l’amènent aussi à prendre conscience de l’importance de la chaîne des comportements qui peuvent conduire à une rechute1.

Vous avez une ou plusieurs de ces préoccupations?

  • Quoi faire si on m’offre de consommer? Ou si je me retrouve dans un lieu où il y a de la consommation?
  • J’ai de l’argent à dépenser, quoi faire?
  • L’ennui, ou la vie manque de plaisir?
  • Des conflits qui nous titillent?
  • Avoir à composer avec des émotions difficiles, sans avoir recours à la consommation?
  • Avoir le goût de « souligner » un moment agréable?
  • L’envie de se tester après un certain temps?
  • Etc.

Il vous arrive de penser ainsi2?

    • La rechute, ça n’arrive qu’aux autres;
    • Je ne consommerai plus jamais d’alcool ou d’autres drogues;
    • Je ne peux contrôler ma consommation d’alcool ou d’autres drogues;
    • Un peu d’alcool, de drogues ou de médicaments ne me feront pas de tort;
    • Je ne réussis pas à me réadapter assez vite;
    • J’ai besoin d’alcool, de drogues ou d’autres drogues pour avoir du plaisir.

En prévention de la rechute, questionner les pensées à risque est un exercice important à faire et à développer. Il s’agit donc de3 :

    • faire la liste des pensées destructrices;
    • départager ce qui est faux de ce qui est réel (les faits, toujours les faits!);
    • se rappeler ses motivations premières;
    • se créer de nouvelles pensées, constructives et orientées vers l’avant;
    • oser des nouvelles façons de faire et de penser.

« Parfois, vaut mieux tenter quelque chose que de ne rien faire du tout. »

Chez Uniatox, la prévention de la rechute, ça consiste aussi à :

  • connaître les rouages de la dépendance et les notions de base en prévention de la rechute;
  • reconnaître notre chaîne de comportements ainsi que les pensées à risque;
  • détecter les situations à risque de rechute et adopter les stratégies d’adaptation adéquates;
  • gérer les émotions plus efficacement;
  • augmenter l’estime de soi et la confiance en soi;
  • améliorer la gestion du temps, donner une juste place aux loisirs et aux relations interpersonnelles;
  • développer une meilleure communication et une résolution de conflits améliorée.

Comment ça fonctionne?

Il y a deux façons de faire appel à nos services :

  • En étant référé par une autre ressource (service public, organisme communautaire, centre de thérapie);
  • En appelant par soi-même (soit parce que la personne connaît déjà notre organisme ou en a entendu parler dans les journaux ou par une autre personne).

Après un échange au téléphone, un rendez-vous est fixé afin de prendre contact. Les 2 à 3 premiers rendez-vous servent à évaluer les besoins et à orienter les services.

Par la suite, la personne peut s’inscrire au groupe de prévention de la rechute :

  • 9 rencontres (7 en groupe et 2 en individuel)
  • Un soir par semaine

Contactez-nous pour de plus amples informations!

1 AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE. Orientations régionales en toxicomanie, 2005-2010, p. 69.

2 BEAUMONT, Candide. Prévention de la rechute, Manuel de référence, p. 11.

3 Ibid.

Je me questionne sur ma consommation

Afin de dresser un portrait réel de la consommation d’alcool, il faut tout d’abord bien la mesurer. Il existe différents types de produits, dont les formats et la concentration en alcool varient. Voici donc une information juste et précise sur ce qu’est « un verre » 1 :

Boire de l'alcool est un choix personnel. Si vous choisissez de boire, ces directives vous aideront à décider où, quand, comment et pourquoi le faire2.

La brochure « Directives de consommation à faible risque au Canada » nous indique de quelle manière une personne peut ajuster sa consommation pour éviter qu’elle devienne problématique ou pour que la dépendance ne s’installe pas. Elle est disponible en ligne : http://www.ccsa.ca/2012%20CCSA%20Documents/2012-Canada-Low-Risk-Alcohol-Drinking-Guidelines-Brochure-fr.pdf.

À Uniatox, un intervenant pourra vous aider à clarifier votre questionnement et à aller plus loin.

Il est possible que vous vous posiez certaines questions en regard à votre consommation. Vous arrive-t-il parfois de :

  • Consommer pour fuir un ou des problèmes?
  • Consommer pour éviter de penser à vos problèmes ou parce que vous vous sentez mal à l’aise face à quelqu’un ou quelque chose?
  • Vous sentir coupable après avoir consommé?
  • Avoir à fournir des efforts afin de ne pas trop consommer?
  • Vous rendre compte que votre consommation vous cause des problèmes?
  • Avoir de la difficulté à vous abstenir de consommer durant quelques jours?
  • Vous sentir irrité, frustré ou d’être de mauvaise humeur lorsque vous ne consommez pas?
  • Entendre vos proches vous faire des remarques sur votre consommation?
  • Mentir sur le fait que vous consommez, ou sur la quantité ou la fréquence de consommation?
  • Faire passer la consommation avant vos obligations familiales ou financières?
  • Réaliser que vous avez failli perdre (ou avez perdu) une relation importante pour vous, ou même votre emploi en raison de votre consommation?

Il n’y a pas de honte à ressentir un malaise par rapport à notre consommation et à réaliser qu’elle nous apporte des conséquences dérangeantes. C’est d’ailleurs lorsqu’on prend conscience que notre consommation est un problème que l’idée de demander de l’aide fera son chemin dans notre esprit.

Encore une fois, Uniatox est là pour vous aider à y voir plus clair dans votre questionnement et à vous guider vers la démarche qui répondra à votre besoin de changement.

Contactez-nous pour de plus amples informations!

2 Ibid.

Je me préoccupe d’un proche

Qu’est-ce qu’un proche?

Un proche, c’est :

  • un conjoint;
  • un frère, une sœur;
  • un père, une mère;
  • un enfant (s’il est adulte);
  • un ami, un collègue de travail, une connaissance.

De quoi parle-t-on exactement, et qu’est-ce qui peut être problématique?

Il existe plusieurs aspects affectés à l’intérieur du couple ou de la famille lorsque la problématique de la toxicomanie est présente. Il est alors question de :

  • la relation conjugale et familiale en général;
  • la communication;
  • la présence de violence conjugale et/ou familiale;
  • la vie sexuelle;
  • la vie sociale;
  • le travail, les finances, les responsabilités familiales;
  • les projets communs et/ou individuels.

Depuis longtemps, le fait que la toxicomanie ait un impact sur les membres de l’entourage ne fait aucun doute1. En effet, il arrive que les souffrances vécues par les personnes consommatrices se répercutent sur les membres de la famille et leur occasionnent aussi des souffrances.

Il peut paraître difficile ou sembler impossible d’accompagner une personne qui vit des problèmes de consommation de psychotropes, soit parce qu’on se sent complètement dépassé par les événements ou parce qu’on a « tout essayé » pour aider, sans succès.

Pourquoi soutenir les proches?

Souvent, la personne aidante se sent impuissante face à la consommation de l’autre, n’a personne à qui en parler et se sent seule face à une montagne de problèmes. Le soutien offert aux proches permet donc 2 :

  • d'exprimer ses émotions à l’égard de la personne consommatrice;
  • de mieux connaître les rouages de la toxicomanie, de l’assuétude (dépendance aux substances psychoactives) et des différentes étapes du changement qu’est susceptible de traverser la personne dépendante;
  • d'être mieux outillé pour aider;
  • d'exprimer ses propres besoins et de valoriser l’estime pour soi-même;
  • de favoriser la saine communication ainsi que l’affirmation de soi efficace.

Contactez-nous pour de plus amples informations!

1 Comité permanent de lutte à la toxicomanie.

2 Ateliers offerts aux proches, Uniatox.

Je veux comprendre ce qu’est la toxicomanie

Pour comprendre ce qu’est la toxicomanie, une définition de quelques concepts s’impose!

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une drogue?

  • Le mot drogue désigne toute substance qui, lorsque introduite dans un organisme vivant, en modifie le comportement et le fonctionnement1, incluant nos perceptions, nos humeurs et notre conscience.

Il existe 3 types de substances :

  • Les dépresseurs: Substances qui ont pour effet de ralentir le fonctionnement du S.N.C.2
  • Les stimulants: Substances qui activent le S.N.C. Les messages sont envoyés plus rapidement et donnent l’impression d’une acuité visuelle, auditive et tactile.
  • Les perturbateurs: Substances qui ont des effets mixtes; l’effet peut être à la fois stimulant et dépresseur. L’envoi des messages au S.N.C. est perturbé. Ils sont envoyés de façon distordue, soit rapidement ou lentement et souvent de façon alternative, ce qui peut créer des illusions.

La loi de l’effet

Il est important de savoir que toutes les substances n’ont pas le même effet pour tous! L’effet qu’aura une consommation dépend de 3 catégories de facteurs, selon ce qu’on appelle communément la Loi de l’effet3 :

  • La Substance : Comment est-elle consommée? Est-ce un stimulant, un dépresseur ou un perturbateur ? Quels sont le dosage et la qualité du produit? Quelle quantité? À quelle fréquence consomme-t-on, et durant combien de temps?
  • L’Individu : Est-ce un homme ou une femme? Quels sont son âge et son poids? Est-il en bonne santé ou malade? Quelles sont ses attentes par rapport au produit, ses motivations et ses besoins? Dans quel état d’esprit se trouve la personne? Comment se sont passées ses expériences de consommation antérieures?
  • Le Contexte : Dans quel environnement immédiat se trouve-t-on (lieu, ambiance, personnes présentes)? Quelles sont les attitudes et les valeurs de cet environnement (valeurs familiales, amicales, professionnelles)? Quel est le contexte social? Est-ce une substance socialement acceptée et accessible à tous? Dans quelle culture se trouve-t-on?

Autrement dit :

 

E = S + I + C

Les types de consommateurs4

Il existe différents types d’effets, comme il existe différents types de consommateurs, allant de l’abstinent au surconsommateur.

  • Le consommateur abstinent : N’a jamais consommé ou ne consomme plus de substances psychotropes.
  • Le consommateur explorateur : Consomme plus ou moins fréquemment des produits à une période donnée de sa vie, à une étape précise de son développement, par curiosité, par défi ou pour la recherche de sensations nouvelles.
  • Le consommateur occasionnel : Consomme à des moments précis ou dans des circonstances particulières (fêtes, spectacles, événements spéciaux), pour le plaisir et la socialisation; la consommation est circonscrite dans le temps et découle d’un choix conscient, délibéré.
  • Le consommateur régulier : Consomme sur une base régulière, répétitive, à raison d’une à quelques fois par semaine. Les raisons sont encore réactionnelles, mais peuvent également s’inscrire dans la personnalité ou le mode de vie. Un élément de dépendance psychologique se présente souvent à ce stade, le moment de consommation revêtant une importance particulière pour l’usager.
  • Le consommateur abusif : Indépendamment de la fréquence de ses consommations, il tend à faire usage de drogues de façon incontrôlée, soit en absorbant de grandes quantités ou encore en mélangeant inconsidérément diverses substances. Outre le manque d’information, ce genre de comportement témoigne souvent d’un besoin de relâchement, de défoulement ou d’exutoire face à son contexte de vie.
  • Le surconsommateur : Consacre la majeure partie de son temps, de ses énergies et de son argent à se procurer de la drogue, à la consommer, à en parler, à y penser, ce qui vient influencer et conditionner l’ensemble de ses relations et de ses comportements. Un tel niveau de consommation sous-entend une gamme de problèmes de vie liés au contexte dans lequel la personne évolue et à la façon de négocier ce contexte.

Les types de consommateurs ne comportent pas tous les mêmes risques. Il peut être utile de se questionner afin de se positionner dans ce continuum, et d’évaluer son niveau de risque.

Qu’est-ce que la toxicomanie?

  • Comme la surconsommation, il s’agit d’une dépendance à l’égard d’une substance psychotrope qui reflète un besoin impérieux ou un désir persistant chez l’individu de consommer en dépit des effets préjudiciables et répétés sur le plan de son fonctionnement physique, mental, social ou spirituel. La toxicomanie est donc définie sur la base de la manifestation de comportements spécifiques. Elle donne lieu au développement d’un style de vie dans lequel l’activité de consommer prend de plus en plus d’importance. Lorsqu’il y a une dépendance physique, l’individu présente des réactions de sevrage lorsqu’il est en manque de substance5.

On peut donc la comprendre à travers les 4 caractéristiques suivantes :

  1. Une personne peut être plus ou moins dépendante selon que l’habitude de recourir à une drogue contrôle plus ou moins sa vie.
  2. Quand l’habitude de consommer des drogues détourne la personne de tous ses autres centres d’intérêt.
  3. Quand l’habitude de consommer une drogue n’est pas ou n’est plus agréable, mais sert surtout à supprimer momentanément la peine, la peur, l’angoisse, la culpabilité ou le malaise de vivre.
  4. Quand, dans des circonstances données, la personne réagit toujours de la même façon et fait toujours le même choix. La dépendance, c’est de ne plus avoir le choix de ne pas consommer une drogue.

Il existe deux types de dépendance :

  • La dépendance physique : C’est lorsqu’une personne ne peut plus cesser de consommer un ou des produits toxiques sans ressentir un profond malaise physique. Il est à noter que toutes les drogues ne provoquent pas nécessairement une dépendance physique. On devient dépendant, plus ou moins rapidement, selon la sorte de drogue que l’on prend. Exemple : On devient dépendant physiquement de l’héroïne, mais pas du haschich ou de la marijuana.

La dépendance physique s’installe lorsque le corps s’est habitué à l’action d’une drogue et ne peut plus s’en passer. En état de manque, il se produit des réactions physiques plus ou moins fortes.

  • La dépendance psychologique : C’est lorsqu’une personne ne peut plus cesser de consommer une ou des drogues sans ressentir un profond malaise psychologique : angoisse, irritabilité, sentiment de vide, manque d’entrain, etc. Elle a besoin d’en prendre de plus en plus pour être mieux dans sa peau, se calmer, se stimuler ou se donner du courage pour surmonter ses problèmes, par exemple.

« Ce n’est pas la drogue qui suscite un état de dépendance, mais l’état de dépendance psychologique, familiale ou sociale qui détermine le recours à la drogue. »6

La prévention de la toxicomanie

Chez Uniatox, la toxicomanie est prise dans un sens préventif. Il s’agit d’un processus qui vise à prévenir qu’un problème se manifeste chez une population ciblée considérée à risque. Il s’agit d’agir en amont des problèmes liés à la consommation inappropriée de psychotropes par l’utilisation de stratégies préventives (influence, développement des compétences et aménagement des milieux de vie)7.

Contactez-nous pour de plus amples informations!

2 Système nerveux central

3 Document Loi de l’effet. Le réseau communautaire d’aide aux alcooliques et autres toxicomanes, Uniatox, des Moulins, Direction de santé publique et d’évaluation de Lanaudière (2006). Adapté de Brisson et Massicotte (1987).

4 D’après Pierre Brisson, Le phénomène-drogue et les jeunes, Pierre Brisson et coll. Ministère de l’Éducation du Québec, 1991

5 Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière.

6 Psychotropes, vol III, no I, 1986, Michel Thomas.

7 AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE. Orientations régionales en toxicomanie, 2005-2010.

Intervention précoce

Introduction

En tant qu’organisme communautaire spécialisé en prévention de la toxicomanie, nous offrons différentes activités en lien avec la prévention dite primaire : un « processus qui vise à prévenir qu’un problème se manifeste chez une population ciblée considérée à risque. Il s’agit ainsi d’agir en amont des problèmes liés à la consommation inappropriée de psychotropes par l’utilisation de stratégies préventives (comme l’influence, le développement de compétences personnelles et sociales et l’aménagement des milieux de vie) »1.

Reportez-vous aussi à la section Mission de l’organisme.

Qu’est-ce que l’intervention précoce?

En prévention de la toxicomanie, la stratégie d’intervention précoce intervient lorsque, dans un milieu scolaire ou autre, nous avons effectué le repérage et la détection des personnes à risque (voir la section Détection). D’abord dans le but d’éviter qu’un problème de toxicomanie ne s’installe, l’intervention précoce s’adressera alors à ceux dont nous avons détecté les premiers signes de difficultés qui peuvent être reliées à la consommation de psychotropes.

L’intervenant d’Uniatox dédié à cette stratégie effectuera une intervention rapide et brève afin de freiner le processus en cours, tout en orientant la personne vers les meilleures actions (ou ressources) possibles. L’intervention précoce sert donc à limiter et diminuer la portée ainsi que la gravité d’un problème en incitant la personne à se développer positivement le plus tôt possible2.

Concrètement, chez les jeunes que nous desservons, l’intervention précoce peut se traduire par des activités de sensibilisation visant à l’empowerment, c’est-à-dire la responsabilisation des jeunes, l’adoption de meilleurs choix de vie, le renforcement des saines habitudes déjà présentes, l’utilisation des ressources communautaires appropriées et disponibles, etc.

Clientèles ciblées

Les jeunes qui vivent des périodes de transition importantes dans leur vie sont principalement touchés par ce type de stratégies : les adolescents des milieux scolaires ainsi que hors scolaires, les parents, et les adultes de 18 à 35 ans. Référez-vous aussi à la section Intervenants sous l’onglet Jeunes et Parents.

Les milieux touchés

Les milieux suivants peuvent être touchés par nos actions en intervention précoce, où le partenariat est particulièrement important afin de viser le bien-être et le sain développement des jeunes :

  • Milieux scolaires et parascolaires;
  • Maisons des jeunes;
  • Divers milieux de vie fréquentés par les jeunes et/ou les parents;
  • Les parents de ces jeunes;
  • Etc.

Contactez-nous afin de savoir ce qu’Uniatox peut faire pour vous!

1 AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE. Orientations régionales en toxicomanie, 2005-2010.

2 Ibid.

Nouvelles tendances

Dans le domaine de la prévention des toxicomanies, il nous est fréquemment demandé ce qui est "tendance". Ces demandes nous viennent souvent des écoles, des municipalités, des regroupements locaux de partenaires de Québec en Forme. Par exemple, souvent, ces questionnements concernent les habitudes de consommation chez la population en général, mais plus particulièrement chez les jeunes. Au-delà de suivre les modes, il faut aussi considérer les préoccupations qui découlent de ces tendances, comme des conséquences ou des effets néfastes sur la santé. Ce qui nous amène à développer des pistes d’intervention innovatrices.

L’heure est aux boissons énergisantes! Qu’en pensez-vous?

Mise en contexte

Il n’y a pas de consensus quant à la définition des boissons énergisantes tant dans la littérature scientifique que de la part des organismes de réglementation. Nous pouvons tout de même dire qu’une boisson énergisante fait référence à : « tout produit se présentant sous la forme d’une boisson ou d’un concentré liquide et qui prétend contenir un mélange d’ingrédients ayant la propriété de rehausser les niveaux d’énergie et de vivacité, excluant les boissons pour sportifs (ex. : Gatorade®, Powerade®, etc.) »1.

Question quiz! Selon vous..

Quel pourcentage de jeunes consomment des boissons énergisantes?

  • Tous les jours?
  • Toutes les semaines?
  • 2 ou 3 fois par mois?
  • Jamais ou rarement?

Résultats de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS) 2010-2011

Au Québec :

Boissons sucrées

  • Le quart des jeunes en consomment au moins une fois par jour.
  • Lanaudière : 27,9 %.
  • Les plus populaires : boissons à saveur de fruits.

Boissons énergisantes

  • La consommation quotidienne n’est pas aussi fréquente qu’on aurait pu le croire :

- Seulement 1,5 % des élèves en consomment au moins 1 fois par jour.

- La grande majorité n’en boit jamais (57 %) ou rarement (25 %).

- Sur une base hebdomadaire, 8 % des garçons et 4,9 % des filles en consomment 1 à 6 fois.

  • Aucune donnée lanaudoise disponible pour le moment.

Boissons pour sportifs

  • Les garçons (5 %) sont plus nombreux que les filles (1,1 %) à en consommer quotidiennement.

Eau

  • 94 % des élèves en boivent au moins 1 verre par jour.
  • Lanaudière : 93 %.
  • 39 % : au moins 4 verres par jour.
  • Les jeunes qui boivent quotidiennement au moins 4 verres d’eau sont proportionnellement moins nombreux à boire des boissons à saveur de fruits et des boissons sucrées.

Qu'en est-il des effets d’une consommation modérée à élevée de caféine?

  • Une dépendance physique et psychologique pouvant induire des symptômes de sevrage à l’arrêt de la consommation.
  • Une intoxication aigüe : des symptômes variables allant de la nausée aux troubles cardiaques (rares).
  • Une intoxication chronique : céphalées, nervosité, irritabilité, tremblements, palpitations, diaphorèse, diurèse et troubles gastro-intestinaux.

La consommation modérée à élevée de caféine est définie par une consommation plus grande que la dose quotidienne recommandée par Santé Canada. Il faut dire que la teneur en caféine de ces boissons se situe généralement en deçà de la limite maximale de consommation quotidienne recommandée pour les adultes. Toutefois, c’est la consommation totale de caféine dans l’alimentation (café, thé, boissons gazeuses, chocolat, certains médicaments, etc.) qui peut occasionner un apport élevé en caféine et non seulement celle des boissons énergisantes.

Sevrage : Typiquement, les symptômes de sevrage se manifestent 12 à 24 heures suivant l’arrêt de consommation; un pic d’intensité survient après 20 à 51 heures, et la durée totale des symptômes atteint 2 à 9 jours.

Les symptômes de sevrage généralement rapportés sont : des céphalées (50 %), de la fatigue (21-56 %), une baisse d’énergie (36 %), une diminution de la vigilance (27-50 %), de la somnolence (45 %), une diminution du contentement (18-64 %), une humeur dépressive (11-36 %), une difficulté de concentration (79 %), de l’irritabilité (20-29 %) et une lucidité diminuée (71 %) (ISNPQ2010).

Qui sont les groupes à risque?

Certains groupes devraient éviter de consommer des boissons énergisantes.

  • Enfants et adolescents : Selon le poids du jeune, une seule boisson énergisante peut fournir une quantité de caféine supérieure à l’apport maximal recommandé. D’ailleurs, Santé Canada en déconseille la consommation chez les enfants.
  • Femmes enceintes ou qui allaitent : Aucune étude n’a été réalisée sur les effets possibles de la consommation de boissons énergisantes pendant la grossesse.

En tant qu’intervenants, il est important d’être à jour, d’être au courant du côté autant des nouvelles tendances que des statistiques, des rapports de recherche. C’est pourquoi nous vous invitons à visiter le site internet de l’Institut national de la santé publique qui vise à être le centre d'expertise et de référence en matière de santé publique au Québec. Son objectif est de faire progresser les connaissances et de proposer des stratégies et des actions intersectorielles susceptibles d'améliorer l'état de santé et de bien-être de la population. Site : http://www.inspq.qc.ca.

De plus, l’Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière, par le biais de son site SYLIA, vous invite à vous documenter également.

Le SYstème Lanaudois d’Information et d’Analyse, mieux connu sous l’acronyme SYLIA, est un outil de surveillance de l’état de santé développé par le Service de surveillance, recherche et évaluation. Il vise à diffuser de l’information pertinente et le plus à jour possible sur l’état de santé de la population et des déterminants qui lui sont associés.

http://www.agencelanaudiere.qc.ca

Nous vous invitons à développer la bonne habitude de venir consulter le site internet d’Uniatox pour vous tenir informer en ce qui concerne la prévention des toxicomanies.

1 Québec. Institut national de santé publique du Québec. 2011 (numéro 2, août). Topo, les synthèses de l’Équipe nutrition, activité physique, poids. En ligne. Québec : INSPQ. http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1311_BoissonsEnergisantes.pdf. Consulté le 10 mai 2012.